Staffordshire Bull Terrier, il suffit presque de prendre mot par mot pour connaître l’histoire de notre petit British !
L’histoire de ses ancêtres molosses et dogues remonte aux jeux du cirque sous César, pour traverser le moyen âge avec le Bandog, chien qui montrait des qualités de mordant qui en firent bientôt l’outil des bouchers pour prendre prise sur le mufle d’un taureau sauvage ou rétif, que son maître lui ordonnait de tenir ferme afin qu’il puisse le saigner. C’est ensuite l’escalade et on ne sait si se sont les luttes liées à l’abattage des animaux de boucherie qui engendre l’organisation de spectacles ou l’inverse. Toujours est-il que petit à petit le nom de Bull-dog fut donné aux chiens affrontant les taureaux, ces combats étant nommés eux-mêmes, « Bull Baiting ». Ces spectacles sont tellement prisés que pratiquement chaque ville à un lieu dédié à ces combats, les « Bull-ring ». Toutes les classes sociales Anglaises se passionnent pour ce sport et beaucoup d’argent est alors parié.
Au cours des XVI et XVII siècles pour le plaisir du roi, on construit un lieu officiel, « le Bankside Bear Garden » ou sont élevés et produits les meilleurs combattants. Parmi les fauves auxquels ces Bull-dog sont confrontés, les taureaux sont les plus utilisés suivis de prés par les ours, les ânes, les sangliers, et quelque fois, lions et panthères.
En 1802, une action fut intentée afin de rendre illégaux ces jeux violents, malheureusement ce sont les Bull-dog qui devinrent la cible de la presse et de l’opinion publique.
En 1835, sous la pression d’associations de protection des animaux et de la reine d’Angleterre, les Bull Fighting seront déclarés officiellement illégaux et les organisateurs poursuivis. Cependant il faudra attendre plusieurs années avant de voir complètement disparaître ces combats, puisqu’il semble que le dernier fut organisé en 1853.
Malheureusement dans l’Angleterre du XIX siècle, l’industrialisation va provoquer un exode rural rapide vers les villes, qui ne sont pas prêtes à l’accueil de ces populations. Il va s’en suivre des conditions de vie extrêmement dures pour ces nouveaux ouvriers, confinés dans des bidons villes, travaillant comme des forcenés. Ces conditions de vie sont terribles et le passe temps préféré de ces hommes, pour oublier cette vie si difficile, est de boire de la bière dans les pubs, mais aussi les combats d’animaux, notamment de chiens et de coqs, cela malgré la loi.
L’esprit pervers de certains organisateurs avait certainement anticipé cette loi et imaginé les Dog fight. Ces combats de chiens sont alors plus faciles à organiser dans l’arrière salle d’un pub que les traditionnels « Bull Baiting ».
L’histoire de ses ancêtres molosses et dogues remonte aux jeux du cirque sous César, pour traverser le moyen âge avec le Bandog, chien qui montrait des qualités de mordant qui en firent bientôt l’outil des bouchers pour prendre prise sur le mufle d’un taureau sauvage ou rétif, que son maître lui ordonnait de tenir ferme afin qu’il puisse le saigner. C’est ensuite l’escalade et on ne sait si se sont les luttes liées à l’abattage des animaux de boucherie qui engendre l’organisation de spectacles ou l’inverse. Toujours est-il que petit à petit le nom de Bull-dog fut donné aux chiens affrontant les taureaux, ces combats étant nommés eux-mêmes, « Bull Baiting ». Ces spectacles sont tellement prisés que pratiquement chaque ville à un lieu dédié à ces combats, les « Bull-ring ». Toutes les classes sociales Anglaises se passionnent pour ce sport et beaucoup d’argent est alors parié.
Au cours des XVI et XVII siècles pour le plaisir du roi, on construit un lieu officiel, « le Bankside Bear Garden » ou sont élevés et produits les meilleurs combattants. Parmi les fauves auxquels ces Bull-dog sont confrontés, les taureaux sont les plus utilisés suivis de prés par les ours, les ânes, les sangliers, et quelque fois, lions et panthères.
En 1802, une action fut intentée afin de rendre illégaux ces jeux violents, malheureusement ce sont les Bull-dog qui devinrent la cible de la presse et de l’opinion publique.
En 1835, sous la pression d’associations de protection des animaux et de la reine d’Angleterre, les Bull Fighting seront déclarés officiellement illégaux et les organisateurs poursuivis. Cependant il faudra attendre plusieurs années avant de voir complètement disparaître ces combats, puisqu’il semble que le dernier fut organisé en 1853.
Malheureusement dans l’Angleterre du XIX siècle, l’industrialisation va provoquer un exode rural rapide vers les villes, qui ne sont pas prêtes à l’accueil de ces populations. Il va s’en suivre des conditions de vie extrêmement dures pour ces nouveaux ouvriers, confinés dans des bidons villes, travaillant comme des forcenés. Ces conditions de vie sont terribles et le passe temps préféré de ces hommes, pour oublier cette vie si difficile, est de boire de la bière dans les pubs, mais aussi les combats d’animaux, notamment de chiens et de coqs, cela malgré la loi.
L’esprit pervers de certains organisateurs avait certainement anticipé cette loi et imaginé les Dog fight. Ces combats de chiens sont alors plus faciles à organiser dans l’arrière salle d’un pub que les traditionnels « Bull Baiting ».
L’esprit de lutte des Bull-dog ne satisfait pas tout à fait les spectateurs de ces combats qui les trouvent trop lents, trop lourds, pas assez endurants, en fait inadaptés à ce genre de sports.
D’un autre coté existe des Terriers dont certains pesaient quatre kilos et d’autres plus de dix. Old Black and Tan, Old White, Fox et autres sont les premiers chiens de fosses (pit). Petits, agiles, vifs et agressifs, on les voit détruire nombre de rongeurs au cours des « Rat Killing Matches », des spectacles extrêmement populaires aux XVIII et XIX siècles, donnant lieu à d’important rassemblement de parieurs. L’objectif de ces « Rat Killing » était que le chien tue un maximum de rats, dans un minimum de temps.
On ne sait quel éleveur (à moins que cela soit le fruit du hasard) eut l’idée de croiser Bull-dog et Terriers, toujours est il qu’il en ressortira un type de chiens alliant puissance, souplesse, mobilité, endurance et courage. De plus, ce chien très attaché à son maître, était capable d’aller au bout de ses forces pour lui faire plaisir.
Une autre hypothèse est de dire que ce fut en fait la sélection à travers de petits Bull-dog qui donna ce chien. Cette hypothèse se base sur des peintures et sculptures de l’époque mais reste marginale.
Ce type de chiens baptisé, Half and Half ou Bull and Terrier ou English pitbull ou Sporting bull terrier est l’ancêtre du Staffordshire Bull Terrier. Il est particulièrement populaire dans les régions du « Black Country » et de Londres, mais plus généralement sur l’ensemble des bassins industriels.
Une sélection est entamée à partir de Bull and Terriers courts et trapus, particulièrement dans la région du Staffordshire, à une époque où plusieurs types existaient tel que le Warlaston, court et léger et le Walshall de stature haute aux lignes très « terrier ».Ces chiens font le bonheur de la classe ouvrière, chien de combat, Chasseurs de nuisibles et chien de compagnie. Capable de se battre furieusement et de revenir dans le landau de l’enfant de la famille après son combat, capable de poursuivre et de terrasser un renard ou un blaireau avec rage et de dormir le soir dans le lit des enfants.C’est en 1934 qu’un éleveur, JOE DUNN, propose de faire reconnaitre la race. Cette idée n’est pas forcément du gout des puristes qui pensent que cette reconnaissance ne peut que dénaturer leurs Bull & Terrier. Cependant il semble que la mauvaise image que l’on pouvait coller à leurs chiens ait convaincu une partie des éleveurs et propriétaires de l’époque de passer par la reconnaissance de leurs Bull & Terrier comme race, afin d’améliorer cette réputation négative. Joe Dunn organise début de l’année 1935 avec l’autorisation du Kennel Club une exposition ou 27 représentant de la race seront présentés et jugés par Fred Holden. Parmi eux fut présenté « Jim The Dandy », un male bringé noir de 13 kg et de haute qualité qui servira à la rédaction du standard. Avec le succès de cette exposition, cela a convaincu Joe Dunn et ses amis de faire de ces chiens une « race pure » leurs permettant d’être reconnus et de participer à des expositions. Le club sera créé en 1935 lors d’une réunion au pub « Old Cross Guns » de Joe et Lil Mallen, et la race homologuée par le Kennel Club le 15 juin de la même année. Le 17 Aout 1935 fut organisé la première exposition officielle jugée par M. HN Beilby, avec 60 participants et remportée par « Jim the Dandy ».
Dès l’année de création du club seront inscrits 174 chiens au Stud Book. «Gentleman Jim» et «Lady Eve» seront les premiers